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jeudi, mars 17, 2016

Shoko Asahara, exterminateur au nom de Shambhala



Shōkō Asahara, initié à l'ésotérisme politique de KALACHAKRA et ami du Dalaï-lama (le grand hiérophante de KALACHAKRA), est toujours en attente de son exécution.

"Le gourou de la secte Aum, dit Marc Bosche, se proposait de transformer à marche forcée le monde en un "royaume de Shambhala" et avait mis en valeur ses introductions auprès de sa Sainteté le Dalaï-lama pour faciliter la pénétration des idées du tantrisme bouddhique de Shambhala dans la société japonaise."

Le " maître spirituel " était grand amateur de voitures de luxe et de femmes. Il annonçait l’apocalypse et assurait que " tuer peut être utile parfois ". Ses disciples firent 12 morts et quelque 5 500 blessés dans l’attentat au gaz sarin de Tokyo le 20 mars 1995.

A la fin des années 80, Shoko Asahara n’était plus un inconnu. Il rencontra cinq fois le Dalaï-lama dont il se disait le disciple. Même après l’attaque au gaz sarin, le Dalaï-lama aurait, selon le magazine Stern (Stern 36/95, p. 126), réaffirmé son amitié pour le responsable de Aum Shinrikyo, appelant ce dernier " un ami, peut-être pas parfait, mais un ami ". De nombreux courriers attestaient de relations très amicales et respectueuses entre Asahara et les nombreuses autorités tibétaines, incluant Khamtrul Rinpoche et Kalu Rinpoche.

Marc Bosche écrit : "Sa Sainteté le dalai lama pose main dans la main avec le riche bienfaiteur Shoko Asahara qui aurait donné en tout à la cause tibétaine 45 millions de roupies, soit environ 170 millions de Yen ou encore 1,2 millions de dollars selon le journaliste Christopher Hitchens, His Material Highness, 13 juillet 1998 in :
http://www.elevenshadows.com/tibet/hismaterialhighness.htm

Quelques années plus tard, le 20 mars 1995, le même Shoko Asahara, gourou de la secte Aum, et surtout psychopathe ayant l'intention d'anticiper à sa manière la vision apocalyptique de Shambhala, fera gazer au sarin de sa propre initiative les passagers captifs du métro de Tokyo. L'attentat entraîna de nombreuses morts et de très nombreuses intoxications (environ 5500) dans ce qui devait s’avérer l'une des plus grandes catastrophes contemporaines en relation avec une secte. La photo ne figure pas dans l'album souvenir de Sa Sainteté sur son nouveau site www.dalailama.com, mais est reproduite en revanche dans le livre électrochoc de Victor et Victoria Trimondi (http://www.trimondi.de) "The Shadow of the dalai Lama" qui consacre tout son chapitre XIII (Deuxième partie de l'ouvrage) à cette question :

On découvre dans le chapitre sus-mentionné, précis et documenté, les liens qui unissaient, avant le drame, Sa Sainteté le Dalaï Lama et Shoko Asahara, (même si bien entendu Sa Sainteté n'avait pas la moindre idée de la dangerosité future et des projets funestes de ce dernier). On peut suggérer à chacun qui lit l'anglais de découvrir en intégralité le chapitre XIII du livre des époux Trimondi http://www.trimondi.de/SDLE/Part-2-13.htm pour s'en faire une idée précise et informée. En particulier il semble que les deux hommes se soient rencontrés cinq fois à partir de 1987 si l'on en croît aussi le magazine Stern (36-95, p.116-117).

Le gourou de la secte Aum se proposait de transformer à marche forcée le monde en un "royaume de Shambhala" et avait mis en valeur ses introductions auprès de sa Sainteté le dalaï-lama pour faciliter la pénétration des idées du tantrisme bouddhique de Shambhala dans la société japonaise.

Voici quelques liens Internet proposés par Victor et Victoria Trimondi concernant les relations entre le dalaï lama et Shoko Asahara :

"Shoko AsaharaThe Japanese Doomsday-Guru Shoko Asahara who became famous because of a gas-attack in the underground of Tokyo and whose organisation murdered more than 20 people was a good friend of the Dalai Lama. His worldview incorporates many elements he found in Tibetan Buddhism, including the Shambhala Empire. Asahara is extremely Anti-semitic. 

The Dalai Lama with ShokoAsahara:




Source : Marc Bosche

Shoko Asahara a été condamné à la peine capitale en 2004.



samedi, juillet 18, 2009

Les larmes du Bouddha

Le mercantilisme occidental a fait du bouddhisme un produit assez lucratif. Des opportunistes savent réaliser de petits et de grands profits grâce à la mode du bouddhisme magique du Tibet ou du zen transmis par un alcoolique japonais. Des livres prétendent enseigner l’art du bonheur en deux cents pages. Des universitaires publient des traductions de textes secrétissimes et deviennent des propagateurs de pratiques religieuses aliénantes. L’Occident bouddhiste se prosterne devant des magiciens et se soumettent (samaya) à des margoulins. Les bouddhistes occidentaux ont pris l’habitude d’offrir des festins (tsoks) aux entités du lamaïsme, ils soudoient régulièrement les démons gardiens de la doctrine avec du saucisson, des chips, du Coca-Cola…

D'un autre côté, depuis quelques années, les internautes francophones perçoivent les échos d’une contestation qui remet radicalement en question l’imaginaire bouddhique de l’Occident.

La violence des attaques du couple Trimonti contre les grands initiés de Kalachakra et leur hiérophante suprême, le dalaï-lama lui-même, fit rapidement s’effondrer le mythe du bouddhisme pacifique. La charge était imparable, les Trimondi connaissent parfaitement les arcanes les plus occultes du lamaïsme. http://www.iivs.de/~iivs01311/francais/Part-II-10.htm

http://www.iivs.de/~iivs01311/francais/articles.fr..htm

De son côté, Christian Pose témoigne de son expérience monastique tout en dénonçant le cynisme de la diaspora tibétaine, celle des riches hiérarques corrompus. http://linked222.free.fr/cp/ChristianPose.html


Les travaux de l’anthropologue Marc Bosche sont dénués d’agressivité, mais le constat est sans appel : "Notre hypothèse est que le néo bouddhisme est en réalité une industrie, régie par des lois économiques plutôt que morales ou spirituelles, mettant en œuvre une technologie de l’assujettissement des personnes au travers d’un système de moyens subtils, issus d’une antique expérience religieuse. Cet assujettissement passerait par des effets spéciaux agréables rendant les adeptes dépendants de sensations psychosomatiques souveraines, obtenues au contact de ces groupes, de leurs figures d’autorité et de leurs mises en scène spirituelles." http://pagesperso-orange.fr/marc-bosche/wsb3911575201/1.html


Des auteurs font état de la rencontre du bouddhisme et du totalitarisme :

- Brian Victoria, « Le zen en guerre », Seuil 1997 :
- le couple Trimondi, « L’ombre du Dalaï-lama, sexualité, magie et politique dans le bouddhisme tibétain », Düsseldorf, 1999, et « Hitler, Buddha, Krishna, Eine unheilige Allianz vom dritten Reich bis heute, Ueberreuter, 2002 ;
- Elisabeth Martens « Histoire du Bouddhisme tibétain, La compassion des Puissants », l’Harmattan, 2007 ;
- Etc.

Ces auteurs dénoncent la mascarade d’un bouddhisme politique. Mais leurs pertinentes observations et les conclusions qui les accompagnent malmènent l’authentique spiritualité libératrice. Ils jettent le bébé avec l’eau du bain en quelque sorte.

Le besoin de spiritualité est naturel à condition de l’assouvir sans dépendre de doctrine manipulatrices et de prétendus maîtres. A bien y regarder, les institutions religieuses et le spiritualisme en vogue sont des éteignoirs de nos velléités de libération. Les desseins des religions s’opposent à la réalisation intérieure qui transforme le mouton en lion. La papauté était impitoyable envers les gnostiques parce que ces libertaires de l’Absolu n’acceptaient pas la soumission et la résignation enseignées par l’Eglise complice des puissants et des exploiteurs. Au 7ème siècle, les gnostiques Messaliens (ou Euchites) irritaient l’évêque chrétien Timothée. Il écrit : « L’été, la nuit venue, ils dorment en plein air, hommes et femmes, dans une totale promiscuité, sans que cela tire, d’après eux conséquence. Ils peuvent goûter aux mets les plus savoureux et mener la vie la plus luxurieuse ou la plus débauchée car pour eux, tout cela n’a pas la moindre conséquence. » « Mais ce qui choque le plus ce brave évêque, ajoute Jacques Lacarrière, c’est l’attitude délibérément insoumise de ces vagabonds, leur insolent refus de travailler et leur évidente propension à ne vouloir rien faire : « Ils entendent manger et ne jamais travailler pour cela. Ils mangent donc à leur faim et boivent à leur soif à n’importe quelle heure du jour, sans se soucier d’aucune prescription sur les jeûnes et passent leur temps à ne rien faire et à dormir. » (1)

Prétextant nous conduire à l’Eveil, le bouddhisme régente aussi notre existence. Son moralisme, ses dogmes et ses méthodes annihilent en réalité notre sens inné de la véritable spiritualité. Les Chinois, grâce en partie à l’antique sagesse taoïste, rectifièrent brillamment les erreurs du bouddhisme en matière de pratiques méditatives. L’attitude peu conventionnelle de Hui-neng (le 6ème patriarche du Ch’an) envers la méditation (Dhyana) est illustrée par l’histoire suivante relatée par l’un de ses disciples :

En la onzième année de Kai-yuan (723 de notre ère), il y avait à T’an-chou un maître Ch’an connu sous le nom de Chih-huang, qui avait étudié auprès de Jen, le grand maître. Il était revenu ensuite au monastère de Lu-shan, à Chang-sha, où il se consacrait à la pratique de la méditation (tso-ch'an = dhyana), et il entrait souvent en Samadhi (ting). Sa réputation s’étendait très loin.

Il y avait à cette époque un autre maître Ch’an du nom de Tai-yung. Il vint à Ts’ao-ch’i et étudia pendant trente ans sous la direction du grand maître (Hui-neng). Le maître avait l’habitude de lui dire : « Vous êtes en mesure de faire un missionnaire ». Enfin Yung dit adieu à son maître et retourna dans le Nord. Passant au cours de son voyage par la retraite de Huang. Yung rendit visite à celui-ci et lui demanda respectueusement : « Votre Révérence entre, paraît-il, souvent en Samadhi. A ce moment, faut-il comprendre que votre conscience continue à fonctionner ou bien vous êtes dans un état d’inconscience ? Si votre conscience continue à fonctionner, tous les êtres sensibles, doués de conscience , peuvent entrer en Samadhi comme vous. Si au contraire vous êtes dans un état d’inconscience, les plantes et les rochers peuvent entrer en Samadhi ».

Huang répondit : « Lorsque j’entre en Samadhi, je ne suis conscient ni d’une condition ni de l’autre ».

Yung dit : « Si vous n’êtes conscient ni d’une condition ni de l’autre, c’est là demeurer en un éternel Samadhi, et il ne saurait être question d’y entrer ni d’en sortir ».

Huang ne répondit rien. Il demanda : « Vous dites de venir de chez Hui-neng, le grand maître. Quelle instruction avez-vous reçu de lui ? »

Yung répondit : « Selon son enseignement, la non-tranquilisation, (ting-Samadhi), la non-perturbation, la non-station assise (tso), la non-méditation (ch’an) – voilà le Dhyana du Tathagata. Les cinq Skandhas ne sont pas des réalités ; les six objets des sens sont par nature vides. « Cela » n’est ni calme ni illuminant ; ce n’est ni réel ni vide ; cela ne réside pas dans la voie moyenne ; c’est ne-pas-faire, c’est ne-produire-aucun-effet, et pourtant cela joue avec la plus entière liberté : la nature-de-Bouddha englobe tout ».

Entendant cela, Huang en réalisa instantanément la signification et il soupira : « Ces trente années que j’ai passées assis pour rien ! » (2)



(1) Jacques Lacarrière, « Les gnostiques ».
(2) Dans le Pieh-chuan.

mardi, mai 17, 2016

Shambhala, convergence du nazisme et du bouddhisme tibétain

La carte d’invitation à la première du film « Geheimnis Tibet » (Le Secret du Tibet) du nazi Schäfer portait une photographie du célèbre Maître Phurba, Ling-tsang Gyalpo, de la tradition tibétaine Nyingma. Il était considéré comme une incarnation du demi-dieu guerrier Gesar de Ling (http://www.trimondi.de/francais/film.fr..htm)



Himmler, chef des SS, était très porté sur l'ésotérisme et l'occultisme, il se passionnait pour les origines du peuple aryen dont les SS seraient les descendants. En 1935, il fonde l'Institut Ahnenerbe. Cette organisation, très largement financée par le IIIe Reich, avait pour buts de mener des recherches anthropologiques ou archéologiques pour retrouver les origines de la race aryenne et d'élaborer les fondements de l'idéologie nazie. Pour certains occultistes et philosophes, les Tibétains seraient les descendants des premiers Aryens germains et le bouddhisme originel pratiqué par le dalaï-lama était leur religion. Les nazis nazis s'intéressent tout particulièrement au mythique royaume de «Shambhala», celui de la terre pure, qu'évoquent les écrits. Pour les bouddhistes, une guerre interplanétaire éclatera en 2424. Tous les ennemis du bouddhisme seraient alors terrassés par des armées guidées par une réincarnation du dalaï-lama. Les SS voient dans la réincarnation du dernier roi de Shambhala, une des émanations de Hitler. 
Gilles Van Grasdorff


Fasciné par le mythe du Tibet, comme nombre de lecteurs, j’ai lu et relu Le Troisième Œil de Lobsang Rampa et les voyages  d’Alexandra David-Néel ont longtemps aiguisé ma curiosité, avant d’alimenter mon scepticisme. Jusqu’au moment où j’ai croisé sur mon propre chemin les plus grands maîtres du bouddhisme tibétain : le quatorzième dalaï-lama Tenzin Gyatso ; les dix-septième karmapa UrgyenTrinley Dordjé et Trinley Thayé Dordjé ; Shamar Rinpoché, le karmapa à la coiffe rouge ; l’oracle de Nechung, oracle d’Etat du souverain en exil ; des hommes de combat comme Tenzin Choedrak, Palden Gyatso, parmi de nombreux autres témoins que, pour des raisons de sécurité, je ne peux nommer dans ce livre, sans oublier les anonymes de l’histoire du Tibet. Des personnes, que dis-je des personnalités, dont le courage et le parcours m’ont marqués à jamais. Sans, cependant, me rendre
aveugle à certaines réalités.


Car, depuis une dizaine d’années, des livres paraissent, qui mettent à mal le bouddhisme tibétain et ses lamas réincarnés, depuis Kalou Rinpoché jusqu’au dalaï-lama. L’Ecossaise June Campbell accuse ainsi les tulkus d’utiliser des « esclaves sexuelles » pour leurs rites tantriques. Colin Goldner parle de la chute d’un Dieu-roi. Victor et Victoria Trimondi se montrent particulièrement sévères contre le dalaï-lama, l’accusant notamment de ne pas savoir choisir ses amis. J’avais moi-même, de mon côté, déjà pris conscience des mille et une facettes du Toit du monde et du fait que l’histoire du dalaï-lama et du Tibet se cache derrière une vitrine bien trop idyllique pour être réelle. Voici quelques mois, j’ai donc repris la plume pour jeter sur le papier cette nouvelle enquête. En toute empathie mais aussi impartialité.


Depuis trop longtemps, le mythe du Tibet nous montre un Toit du monde non-violent, où le dalaï-lama incarne au mieux une légende et un enseignement idéal. Tenzin Gyatso parcourt la planète afin de conférer, à des foules de plus en plus nombreuses, l’initiation du Kalachakra pour la paix dans le monde. Or, travaillant avec Tenzin Choedrak à Dharamsala, j’ai dû m’imprégner d’astrologie et de médecine tibétaine, comme science, art et philosophie, indissociable du Tantra du Kalachakra et, j’ai découvert que la réalité était tout autre : des pratiques secrètes, transmises à une élite, jalouse de ses prérogatives, prônent une guerre interplanétaire contre les ennemis du bouddhisme, chrétiens, musulmans… Mieux – si je puis dire – ce serait le dalaï-lama réincarné qui mènera les armées de Shambhala au combat !


Autre découverte surprenante : ce royaume mythique de Shambhala, cette « Terre pure », dont parle si souvent le dalaï-lama, a influencé explorateurs, savants, ethnologues, aventuriers et esprits aussi divers que Mircea Eliade, Helena Blavatsky, Alexandra David-Néel, René Guénon, Nicolas Roerich, Guiseppe Tucci et Georges Ivanovitch Gurdjieff, parrain de Mathieu Ricard, mais aussi les premiers missionnaires jésuites du Tibet au XVIIe siècle et les… expéditions nazies. Dès lors, je devais approfondir le sujet Shambhala et ses rois – dont les dalaï-lamas sont des émanations – ou les pratiques hermétiques du Kalachakra qui se trouvent être au cœur de cette histoire secrète…
Ce lien étroit entre mythe et réalités suffit-il à expliquer l’influence qui a sauté aux yeux de Gurdjieff sur le treizième dalaï-lama, ou les compromissions tibétaines avec les nazis – on citera Ernst Schâfer, Sven Hedin ou Heinrich Harrer –, et plus tard, même, avec les néo-nazis ? En tout cas, il existe une légende selon laquelle les Aryens conduits par Thor, fuirent un cataclysme pour aller s’installer sur le Toit du monde, c’est-à-dire au royaume de Shambhala, celui de la « Terre pure »… [...]


Guerre interplanétaire et nouveau royaume

Le texte original du Tantra du Kalachakra comptait cinq chapitres et douze mille vers. Perdu, il reste sa version abrégée de mille vers. Ces pouvoirs et ces pratiques, le quatorzième dalaï-lama les a délivrés, en mars 1970, pour la première fois en exil, à Dharamsala, sur les contreforts himalayens de l’Etat de l’Himachal Pradesh. D’autres initiations auront lieu : en décembre 1974, à Bodhgaya, là où le Bouddha Sakyamuni atteignit l’Eveil ; en 1983, au Spiti, en Inde ; en 1985, à Rikon, en Suisse ; en 1994, à Barcelone ; enfin, en 2008, à Nantes, en France. Et plusieurs centaines de milliers de personnes, depuis une quarantaine d’années, aux Etats-Unis, en Europe, au Canada, en Austalie, en Inde et en Mongolie, reçoivent de Tenzin Gyatso l’initiation du Kalachakra. Mais savent-ils ce que cachent véritablement ces enseignements et ces rituels, dont l’immense partie est aujourd’hui encore tenue secrète ?

Dans la pratique, le Tantra du Kalachakra est présenté aux Occidentaux comme une initiation à la paix dans le monde. [...] Les enseignements secrets du Tantra du Kalachakra sont en fait réservés à une élite, jalouse de ses prérogatives tant ces enseignements doivent se concrétiser par la prise de pouvoir des initiés sur le monde. Tout non-bouddhiste se révèle en fait l’ennemi du Tantra du Kalachakra, et particulièrement les grandes figures de la Bible, du Coran et leurs héritiers. N’oublions pas, soit dit en passant, que le texte date de l’époque à laquelle les bouddhistes et les hindouistes avaient maille à partir avec les peuples d’autres civilisations, appelés barbares – en sanskrit mlecchas – c’est-à-dire étrangers à leur religion.

Dans Shambhala, la voie sacrée du guerrier, Chögyam Trungpa explique : « Par art du guerrier, nous n’entendons pas le fait de faire la guerre à autrui. L’agression est la source de nos problèmes, non leur solution. Ici, le mot guerrier traduit le mot pawo, qui signifie littéralement vaillant. L’art du guerrier dans ce contexte est la tradition de la vaillance humaine, la tradition du courage. Les Indiens d’Amérique du Nord possédaient une telle tradition et elle a aussi existé dans les sociétés indigènes d’Amérique du Sud. L’idéal japonais du samouraï représentait également une tradition guerrière de sagesse, et les sociétés chrétiennes d’Occident ont elles aussi connu des principes de l’art du guerrier éclairé. Le Roi Arthur est un exemple légendaire de guerrier dans la tradition occidentale. »


Contrairement à ce qu’analysent certains tibétologues, les populations musulmanes ne sont pas les seules concernées par ces textes. D’autres voient comme adversaires visés les huit prophètes asuras, ces démons que sont, pour les bouddhistes tibétains, Adam, Noë, Abraham, Moïse, Mani, Mahomet et le Mahdi… En fait, le Tantra du Kalachakra annonce la guerre totale, interplanétaire, pour l’année 2424, c’est-à-dire 3 200 ans après la naissance de Suchandra, premier roi de Shambhala. Raudra Chakrin, réincarnation du panchen-lama ou/et du dalaï-lama, prendra alors le commandement de ses troupes, des armées féroces, soutenues par douze dieux, dont Brahma, Shiva et Indra : quatre-vingt-dix millions de cavaliers, parmi lesquels se trouvent de nombreux initiés du Kalachakra qui ont décidé de se réincarner en soldats de Shambhala ; quatre cent mille éléphants ; cinq cent mille chars. Ils disposeront d’armes ultrasophistiquées, comme des soucoupes volantes, des canons capables de percer tous les matériaux, des missiles, engins de destruction dignes des plus grands films de science fiction. Raudra Chakrin rétablira une ère de paix, sur une planète où tous les habitants pratiqueront le Kalachakra. Cette ère verra l’apparition de Maitreya, le cinquième des mille bouddhas historiques. Le Bouddha du Futur ayant succédé à Sakyamuni – le Bouddha historique de notre ère – redonnera vie au Dharma : il n’y aura plus de guerre ; les hommes vivront jusqu’à mille huit cents ans ; la mort ne sera qu’un ultime passage vers un paradis encore plus beau… Après ? C’est écrit, le monde entier sera bouddhiste : cet état idyllique durera vingt mille ans, avant qu’une nouvelle guerre ne se déclare.


jeudi, août 28, 2008

Le show ‘Carla et les lamas’


Depuis que le clan du chanoine Sarkozy fraye avec la clique du Dalaï-lama, les Chinois ne décolèrent plus. Ils ont certainement de bonnes raisons.

Indépendamment de la géopolitique et de la susceptibilité asiatique, les Français sont étonnés par le comportement de la première dame de France. Carla, flanquée de ministres de la prétendue démocratie française, est allée dans l’antre du contesté lama Sogyal, le gourou autocrate de Rigpa, une multinationale du business spirituel.

De retour de vacances, de nombreux français découvrent que Carla Bruni-Sarkozy et deux hauts dignitaires du gouvernement ont rencontré le Dalaï-lama à Lérab ling dans l’un des plus grands temples d’Europe du bouddhisme magique situé près de Lodève dans le Languedoc. Cette singulière rencontre annonce-t-elle une politique plus inspirée par l’occulte ? Les régimes décadents ont souvent un faible pour l’ésotérisme. Il n’est pas impossible que cette mise en scène marque une nouvelle étape du plan Christ-Maitreya, l’antibouddha à venir ; plan en élaboration dans les conventicules qui visent au contrôle des nations.

Ceux qui connaissent l’existence d’un programme liberticide se méfient des lamas tibétains et de leur inquiétant ésotérisme. Esotérisme qui se déverse partout depuis le show ‘Carla et les lamas’. Toutes les librairies étalent les livres magiques du Vajrayana, parmi ces nombreux textes figure le Kalachakra Tantra. Victor et Victoria Trimondi, d’anciens collaborateurs du Dalaï-lama qui est le grand hiérophante du Kalachakra, ont révélé la véritable vue de l’ésotérisme totalitaire des lamas, vue soigneusement dissimulée au public*.

Des livres, des stages et des retraites se vendent sous les étiquettes Bouddha, Manjusri, Samantabhadra, nirvana, Eveil, bonheur… 



Les anciens sages ne se laissaient pas appâter de cette manière. Pour Tê Shan, il n’y a ni Patriarche ni Bouddha. Bodhidharma n’est qu’un barbare puant. Cakya-mouni est un vieux papier de cabinet desséché. Manjusri et Samantabhadra sont des coulis de tas de fumier. La sambodhi de Samiak et la perception subtile ne sont que la nature humaine ordinaire libérée de ses fers. La bodhi et le nirvana ne sont que des souches auxquelles attacher les ânes. Les douzes divisions des écritures ne sont que des registres de fantômes, des feuilles de papier bonnes seulement à essuyer le pus de vos ulcères et de vos tumeurs. Les ‘quatre réalisations’ et les ‘quatre étapes’ ne sont toutes que des démons attardés dans leurs tombes délabrées et incapables de se sauver eux-mêmes.

Tê Shan avait découvert sa véritable nature. Tout le reste n’était pour lui que niaiseries.


" Le maître Tê Shan ne pria jamais, ne demanda jamais le pardon de ses fautes, ne vénéra jamais l’image du Bouddha, ne lut jamais les écritures et ne brûla jamais d’encens. De tels actes étaient, à son avis, d’inutiles formalités ; seule l’intéressait l’incessante et intense quête mystique. " " Qu’est-ce que le bouddhisme " de Jorge Luis Borges et Alicia Jurado.

Dans leur ouvrage " Qu’est-ce que le bouddhisme ", les auteurs ne partagent pas l’enthousiasme de Carla Bruni-Sarkozy pour le lamaïsme. Selon eux, " le lamaïsme est une curieuse extension du Mahayana, théocratique, hiérarchique, politique, économique, sociale et démonologique ". […]


" Dans l’Hinayana il n’y a pas de prêtres, il y a des moines ; le lamaïsme, par contre, nous montre une hiérarchie très apparente dont les deux têtes – le Dalaï-lama ou Glorieux Roi et le Panchen-lama ou Glorieux Maître – ont exercé comme les papes médiévaux, le pouvoir temporel et spirituel. Des peuples barbares comme les Tibétains et les Mongols étaient incapables de s’accommoder des Quatre Nobles Vérités et de la rigide austérité de l’Octuple Sentier ; il fallut les attirer par les pompes de la liturgie, les rites complexes, la manipulation de chapelets, l’incorporation de divinités locales et des anciennes pratiques magiques qu’il était difficile sinon impossible de déraciner. " […]
" Le pouvoir des lamas était considérable et s’étendait autant sur le temporel que sur le spirituel, disposant de la production entière du pays, de la bonne exécution des lois avec droit de vie ou de mort, du destin des habitants dans le présent comme dans leurs vies futures. "


Le despotisme a plus d’affinités avec le lamaïsme qu’avec le véritable message du Bouddha ou du Tch’an libertaire des anciens sages chinois. L’empire anglo-américain et son satellite français n’ont pas fini de promouvoir le lamaïsme.

*) FORUM CRITIQUE DU KALACHAKRA
http://www.trimondi.de/Kalachakra/dec.fr..htm





mercredi, août 04, 2010

Armaguédon, le Tibet, la Rose-Croix d’Or…


Des considérations ésotériques de Jan van Rijkenborg (1896-1968), fondateur de l'École de la Rose-Croix d'Or, sont-elles à l'origine d'articles de Joël Labruyère, notamment « Les contes de fée du Tibet » (1) et « Blue Beam " retour du Christ " de la Nasa » (2) ?

Lumière sur le Tibet

Mira, ex-disciple de la Rose-Croix d’Or, nous écrit :

"Cela fait plusieurs jours que j'essaie de mettre la main sur le petit livre "Lumière sur le Tibet". Il n'est pas épais 70 pages environ. Je l'ai relu il y a une année ou deux mais il m'a paru fade en comparaison des écrits des Trimondi (3). A l'époque (vers les années 80) il m'avait ouvert les yeux car c'était la première fois que quelqu'un osait critiquer "sa sainteté" le dalaï-lama ! Néanmoins, mes séjours et expériences chez les Tibétains me disaient que c'était sans doute la vérité et surtout le sourire superficiel du dalaï-lama me gênait beaucoup alors que son peuple était dans la misère. Il y avait des choses qui n’allaient pas... A sa place, j'en aurais pleuré de compassion alors que lui il riait toujours. Je vais bien le retrouver pour vous envoyer une copie sinon je le demanderais à un ex-élève."

Voilà le passage du texte de Joël Labruyère qui est fortement similaire au livre de Rijkenborg :
« J'affirme et je peux démontrer que les rites du Bouddhisme Tibétain sont négativement magiques, et que les répétitions lancinantes d'invocations ont un but précis, et dirai-je, une fonction scientifique. Ce que j'ai découvert a été corroboré per quelques clairvoyants, fort rares au demeurant l'organisation du Lamaïsme est centralisée et hiérarchisée afin de répondre à des normes de magie collective. Les techniques de méditation et de visualisation n'ont pas pour but de libérer l'esprit mais d'émettre des flots d'énergie qui sont soigneusement canalisés et diffusés sur le Terre.
Il s'agit d'une gigantesque centrale de production énergétique employant des dizaines de milliers d'organismes humains parfaitement préparés - ils étaient jusqu'à 500 000 moines - afin de générer un flux télépathique depuis le toit du monde qui est une situation exceptionnelle pour déverser des ondes vers l'occident. Cette station émet depuis des siècles sur la fréquence de nos aspirations et de nos idéaux Je vous expliquerai comment cela fonctionne, car il s'agit d'une science exacte.
La pureté de l'air des hauteurs de l'Himalaya est particulièrement conductrice pour émettre des signaux télépathiques de qualité. Ces signaux sont pulsés avec force grâce aux rites répétitifs se déroulant jour et nuit depuis plusieurs siècles. C'est pourquoi, il existe une double hiérarchie: celle des initiés de la grande loge blanche qui sélectionnent le contenu des messages, et celle des lamas, qui dynamisent ces émissions télépathiques par leurs exercices spirituels sans en connaître le véritable sens.
Les milliers de villes-monastères qui ont rassemblé jusqu'à 800.000 moines sur les hauts plateaux du Tibet avaient un autre but que l'étude des soutras et la méditation sur la vacuité. C'est la plus vaste entreprise de propagande, de tous les temps, plus puissante que l'islam ou Rome car le Lamaïsme a travaillé dans le secret. Le véritable pouvoir est un pouvoir secret.

Démasqué

« Par contre, poursuit Mira, j'ai retrouvé un autre livre du même auteur qui a pour titre "Démasqué" qui prévoit la bataille d'Armaguédon, c'est-à-dire une guerre des entités de l'astral entre elles et l'apparition d'un immense christ dans le ciel pour capter l'attention et rassembler les fidèles des différentes sectes dans une religion unique. Il explique que pour les ignorants ce sera le retour du christ mais en réalité le but sera de produire des émotions pour que les gens lâchent leurs éthers lumières qui servent de nourriture aux différentes hiérarchies célestes. On en revient toujours à ce mal récurent qui est le vampirisme et qui semble universel... »

Notes du Bouddhanar :

Le livre de Jan van Rijkenborg « Démasqué », évoqué par Mira, dénonce « l'apparition d'un immense christ dans le ciel pour capter l'attention et rassembler les fidèles des différentes sectes dans une religion unique. ». Ce thème est traité par Joël Labruyère dans son article « Blue Beam " retour du Christ " de la Nasa »

Guénon considère que les hordes de Gog et Magog sont des entités de l’inframonde… Des interprétations ont identifié abusivement ces hordes à des armées humaines probablement en raison de la géopolitique de l’empire anglo-américain qui est à l’origine d’Israël « gendarme de l'empire au Moyen Orient ». Au milieu du 20ème siècle, cette nouvelle colonisation passait mal, il fallait répandre l’idée que la création d’Israël (1948) était annoncée par des prophéties bibliques. On a donc assimilé les nations opposées à l’état sioniste aux hordes de Gog et Magog.

« Les Neturei Karta, « les gardiens de la cité », est un groupe de juifs haredim (ultra-orthodoxes) radicalement antisioniste prônant le « démantèlement » de l’État d’Israël. Ils considèrent que l’État juif de l’Antiquité fut détruit par la volonté divine et que seul le Messie pourra le rétablir. Toute tentative humaine de recréer un État juif avant la venue du Messie est donc une attaque contre la volonté divine. »

Neturei Karta contre le sionisme


Le lamaïsme et la Rose-Croix d’Or

Patrick, toujours adepte de l’Ecole de la Rose-Croix, résume en quelques lignes l’opuscule de Jan van Rijkenborg « Lumière sur le Tibet » :

« L'idée en est que la fraternité lamaïque est le pendant oriental du catholicisme, et utilise un procédé méditatif de domination, qui ne nécessite pas d'apparaître au premier plan, bien au contraire. Mais l'on use de cette incapacité que les hommes possèdent de penser librement. L'homme pense automatiquement, par clichés et ne fait donc que de réagir à des stimuli qui l'influencent.

Ce procédé de domination engendre de nombreuses anomalies à travers le monde, beaucoup de souffrances aussi, car il maintient, coûte que coûte, des situations anormales. Ce livret est une description de ce procédé magique en tant que tel.

L'invasion par les chinois en est un des effets boomerang, ce que les tibétains ont tendance à admettre (conséquence de leur karma et mauvais usage des forces).

Le pouvoir du Dalaï-lama est juste temporel et représente la façade d'un édifice hiérarchique imposant. Derrière lui règne le "Tashi Lama". (je ne sais pas qui c'est...)

Le livre de Jan van Rijckenborgh ne met pas en cause le religieux tibétain en lui même, pas plus que le catholique-croyant, etc., mais indique que subsiste, sur le toit du monde, une véritable fraternité spirituelle bouddhiste. Je crois qu'il les appelle les Lohans "à la douce voix", dont la non-violence est la marque principale et la force.

Pour finir, nous utilisons lors de certains services "la Voix du Silence3", traité mystique tibétain transcrit du livre des préceptes d'or par Mme Blavatsky. »

De son côté, Joël Labruyère, à l’instar de René Guénon, n’est pas séduit par la mission spirituelle de Mme Blavatsky. Dans "Voyage à Shamballa", un interview probablement imaginé, Joël Labruyère s’entretient avec le mystérieux et cynique Dwjal Khool, dit le « Maître tibétain », au sujet d’Héléna Blavatsky :

Dwjal Khool : « Notre chère dame russe ! Je l’aimais beaucoup malgré son côté fantasque. Quel feu ! Elle nous pose encore bien des problèmes, vous savez. Elle est restée indomptable. Vous vous souvenez lorsque la robe du prêtre orthodoxe s’est enflammée le jour du baptême d’Héléna ? Avec elle ça risque de flamber. Il y a toujours un risque avec ces êtres de feu. Nous avons pourtant les moyens de les neutraliser et d’en faire d’excellents serviteurs. »

Joël Labruyère : « Madame Blavatsky est-elle encore sur vos lignes ? Est-elle donc toujours à votre service ? »

Dwjal Khool : « C’est une question trop indiscrète, mon ami. Trop indiscrète. Cherchez par vous même. Si ce Steiner, ce rose-croix allemand, ou autrichien, je ne sais plus, n’avait pas contacté Héléna après son transit, elle n’aurait peut-être pas rompu les vœux qui la liaient à notre fraternité. Comment pouvait-elle prendre d’elle-même la décision de nous renier en déclarant à ce… heu… ce Doktor Steiner que nous l’avions trompé. Mais, je n’ai pas à discuter de cela avec un profane… »

Par ailleurs, Joël Labruyère donne les éclaircissements suivants : « Après sa mort, Blavatsky aurait chargé le clairvoyant Rudolf Steiner de révéler qu’elle s’était désolidarisée de cette Loge Orientale qui l’avait exploitée en raison de ses pouvoirs psychiques exceptionnels. Steiner communiqua le message suivant : « Madame Blavatsky, actuellement désincarnée, me prie de vous dire qu’elle a été trompée par les maîtres de La loge Orientale ».
Il est facile de faire parler les morts, mais quoi qu’il en soit, Steiner rompit avec la Société Théosophique dont il était le secrétaire général en Allemagne. »


(1) Les Contes de fée du Tibet

(2) Opération Blue Beam

(3) Trimondi

Illustration du post : image envoyée par Mira.

lundi, octobre 22, 2012

Les sociétés secrètes, le Tibet & Hitler



La guerre de Shambhala

Dans une vidéo intitulée « La vérité sur Adolf Hitler », le néonazi Vincent Reynouard dit : « Hitler était un génie du bien. (…) Le national-socialisme : un paradis... » ( La vidéo est censurée par You Tube mais pas par Dailymotion.) Reynouard participe à l'entreprise de relèvement du nazisme qui touche l'édition, une certaine presse et surtout Internet.

Depuis des décennies, des individus répandent l'idée qu'Hitler était un maître spirituel, un authentique initié. Savitri Devi, de son vrai nom Maximine Portas, voyait en lui le terrible Kalki annoncé par les textes sacrés hindous. Kalki est l'incarnation guerrière du dieu Vishnou qui doit mettre fin à l'actuel cycle de décadence et rétablir l'âge d'or en exterminant les ennemis de la « bonne loi ». Ce thème guerrier est au cœur de l'initiation de Kalachakra délivrée par le dalaï-lama lui-même. Pour les initiés de l'école tibétaine, Kalki devient Raudra Chakrin et c'est le vingt-cinquième roi de Shambhala.

Selon plusieurs auteurs, des sociétés secrètes, notamment une mystérieuse loge tibétaine, ont déterminé le destin de l'Allemagne et de l'Europe durant la première moitié du 20e siècle. Aujourd'hui, ces société secrètes influencent-elles l'Union européenne ? Nous voyons bien que l'Europe actuelle évoque d'avantage un ordre synarchique qu'une construction démocratique.

Mais revenons au 20e siècle. « Nous sommes à Paris en 1929, écrit Jean-Michel Angebert, au n° 36 de l'avenue Junot. Montons l'escalier de ce bel immeuble et arrêtons-nous au palier du premier étage. Nous voici dans l'appartement qui tient lieu de temple et de sanctuaire initiatique à la mystérieuse et très restreinte Société des Polaires, dont le nom rappelle curieusement les préoccupations hyperboréennes d'un certain parti extrémiste d'outre-Rhin.

Que recouvre au juste ce nom étrange, et d'abord, quelle peut être l'origine de ce groupe occulte ? Pour expliquer la genèse de cette troublante affaire qui nous entraînera fort loin, il faut remonter à l'année 1918, la même qui vit Adolf Hitler se lancer dans l'agitation politique.

A cette époque, un certain M. A... d'origine italienne, très versé dans l'ésotérisme, et de son métier directeur d'une importante firme industrielle, fit la connaissance d'un mystérieux personnage dont il vaut mieux taire le nom. La rencontre eut lieu en Égypte, terre prédestinée aux échanges magiques, s'il en fut.

Voici ce qu'apprit M. A... : lors d'un séjour en Italie, en 1908, notre personnage, que nous appellerons pour plus de commodité M. X..., eut la chance de rencontrer, dans un petit village de la région de Viterbe, un envoyé de la « Grande Loge blanche » du Tibet, plus connu dans le pays sous le nom de « père Julien ». Cet ermite peu orthodoxe vivait en marge des habitants du village avec qui il frayait peu et se faisait remarquer en n'allant pas à la messe... et pour cause, ajouterons-nous ! Cet homme, par son origine, disposait de grands pouvoirs. Il se présenta comme un envoyé de la Fraternité d'Héliopolis, cette confrérie de sages composée d'authentiques Rose-Croix, c'est-à-dire d'hommes ayant atteint le degré suprême dans la hiérarchie spirituelle. Ce « maître » eut tellement confiance dans son interlocuteur qu'il alla jusqu'à lui confier une méthode secrète de communication avec les maîtres de sagesse du Tibet groupés dans la loge de l'Agartha, cette cité mystique située au cœur de l'Himalaya, à l'abri de toutes investigations des profanes, et guidant les « grands» de ce monde dans leur tâche écrasante auprès des peuples de la Terre.

Cette méthode, M. X... avoua l'avoir expérimentée avec succès : il s'agissait d'une forme de communication télépathique transmise par le biais de l'écriture : véritable code cryptographique analogue à celui qu'utilisent les services secrets. Les messages ainsi transmis devaient, pour devenir intelligibles, être traduits au moyen d'une « clé » chiffrée dévoilée par le père Julien. Le nom de ce procédé éclairera peut-être le lecteur féru de sciences occultes, puisqu'il s'intitulait ORACLE DE FORCE ASTRALE. Le premier essai de communication révéla que le « maître » Rose-Croix « avait regagné son couvent de l'Himalaya ». Pressé de questions, l'oracle voulut bien dévoiler que le « centre ésotérique rosicrucien de l'Himalaya)) jugeait opportun de voir se constituer « l'avènement de l'esprit sous le signe de la rose et de la croix ». A cette fin devait se reconstituer la vieille FRATERNITE DES POLAIRES.

Les Polaires sont les continuateurs de la tradition boréale. A travers les siècles, ils se sont divisés en trois branches qui ont pris trois noms différents. Pendant un certain temps, le vieux tronc a continué à vivre, dédaignant tout pouvoir, toute évolution. Les derniers Polaires Rose + Croix furent obligés de se retirer en Asie. Maintenant, les POLAIRES SE REFORMENT ET REVIENNENT SUR LA SCENE DU MONDE.

Or, que se passe-t-il en Allemagne en 1929 ? Hitler, le « favori » du groupe Thulé, le disciple de Hörbiger et de ses théories de la GLACE, est en train de remporter un immense succès auprès des foules, et, bientôt, le 14 septembre 1930, cent sept députés nazis entrent au Reichstag. La croix gammée étend son ombre sur l'Allemagne, centre de l'Europe et pôle mystique d'innombrables sociétés secrètes. Mais, pour les Polaires, il s'agit de faire vite :

« Car les temps sont proches, disent encore les sages, où les verges de feu frapperont à nouveau certains pays de la Terre, et il faudra alors reconstruire tout ce que la soif de l'or et l'égoïsme de l'homme auront contribué à détruire. »

On pense immédiatement à la Seconde Guerre mondiale et à son cortège de catastrophes, et cette prédiction n'est pas la moins inquiétante.

Les sages qui dictent ces conseils sont, selon leurs propres dires, au nombre de trois. Ils s'intitulent eux-mêmes les « trois petites lumières », par rapport aux grandes lumières que sont les BODHISATTVA et qui participent de l'illumination suprême du Soleil noir. A la tête de ces « trois lumières » serait placé un « chevalier sage », un Occidental — retenons bien ce mot — qui s'appelle lui-même CELUI QUI ATTEND... Le pouvoir temporel, sans doute (estimerons-nous), afin de réunir dans ses mains le glaive de l'action et le glaive de l'esprit. Hitler, en tout cas, n'agira pas autrement, en se proclamant le chevalier de la nouvelle Allemagne destiné à instaurer un règne de mille ans.

C'est pourtant à Paris que se noue l'intrigue. De hautes personnalités bien connues des milieux ésotériques mordent à l'hameçon et s'enthousiasment pour les Polaires et leur « oracle de force astrale ». Parmi ces occultistes distingués, on retrouve les noms de René Guénon, champion de la GRANDE TRADITION HYPERBORÉENNE, Jean Marqués-Rivière et Fernand Divoire, alors directeur d'un très grand quotidien parisien. Si l'on ajoute à ce triumvirat le nom de Maurice Magre, l'écrivain inspiré et le chantre de l'épopée cathare, nous aurons fait un panorama complet des personnages plus ou moins compromis avec le groupe qui nous intéresse.

Les choses ne devaient pas en rester là, puisque M. A... décida de révéler dans un livre une partie du message des Polaires. A cette fin, il adopta le pseudonyme de Zam Bothiva et publia, sous le titre significatif d'Asia mysteriosa, le contenu de ses méditations. Fernand Divoire, Jean Marqués-Rivière et Maurice Magre fournirent tous les trois d'élogieuses préfaces. Il est intéressant d'en citer quelques extraits :

Pour Maurice Magre :

« L'existence de cette confrérie qu'on a appelée tour à tour l'Agartha et la Grande Loge blanche est connue depuis bien longtemps, sans qu'elle soit cependant prouvée par ces « preuves matérielles » dont est avide l'esprit occidental. C'est pour l'atteindre qu'Apollonius de Tyane (cet initié du Soleil) se rend dans l'Inde, dans ces montagnes « où les arbres ont des pommes de couleur bleue, comme le calice de l'hyacinthe ». C'est d'elle qu'il reçoit la mission pour laquelle il parcourt les rivages de la Méditerranée et qui lui fait dire : « Je me souviens toujours de mes maîtres et je voyage à travers le monde, enseignant ce que j'ai appris d'eux. » Christian Rosenkreutz, dont on ne sait presque rien, si ce n'est qu'il est allé chercher en Orient le message de vérité, semble ne s'être mis en marche de son monastère d'Allemagne que pour communiquer avec les maîtres, dont il connaissait l'existence par une ancienne tradition et dont il rencontra les envoyés à Damas. »

Et Jean Marques-Rivière déclare pour sa part au sujet du retrait des « maîtres en Orient » et de leur retour possible :

« Il est dit par une tradition constante que les derniers représentants de ces centres occidentaux, dont l'aspect extérieur a été souvent décrit sous le nom de ROSE+CROIX, s'enfuirent en Orient à cette époque XVIIIe siècle) ; il est dit également qu'ils s'établirent en Asie centrale abandonnant « pour un temps », l'Europe à sa misère. »

Et l'écrivain s'interroge : « Le temps est-il révolu ? »

Asia Mysteriosa paraît en 1929. A la même date s'installe à Berlin un moine tibétain surnommé « l'homme aux gants verts », par allusion à l'énigmatique « Société des Verts » à laquelle il aurait appartenu. Ce lama, qui rencontra plusieurs fois Hitler, annonça avec une étonnante précision le nombre de députés nazis devant être élus au Reichstag. « L'homme aux gants verts », chuchotait-on parmi les « initiés » hitlériens, était un envoyé de l'Agartha. Le réseau qui devait couvrir l'Europe commence dès lors à se tisser. [..]

Les Polaire doivent travailler activement à préparer la venue de l'ENVOYÉ : « Travaillez avec acharnement et ténacité jusqu'à ce que vous connaissiez « Celui qui attend »... Aujourd'hui il est inconnu et lointain, mais demain ce sera un GRAND de par la volonté du Très-Haut. » (En 1925, Hitler, inconnu en France, purge une peine de prison dans la forteresse de Landsberg.)

« Il ne pouvait pas y avoir de doutes possibles, affirme Zam Bothiva : l'homme envoyé par l'Inconcevable et Celui qui attend » étaient deux définitions de la même entité. »

Zam Bothiva et ses amis brûlaient de connaître « homme providentiel ». Il leur fut répondu simplement : « Beaucoup et beaucoup de lunes passeront avant que vous ne rencontriez Celui qui attend.» Évidemment, ON NE POUVAIT PAS DÉVOILER L'IDENTITÉ DU MAÎTRE.

Les « trois petites lumières » du Tibet voulurent bien préciser, toutefois, que Celui qui attend ne serait pas le futur MANU de l'humanité. Expliquons-nous : en théosophie le MANU est « l'intelligence qui doit présider au prochain cycle humain et lui donner sa loi » et qui, dans aucun cas, ne saurait être un homme.

Il ne s'agirait donc que d'une « petite lumière », terme qui s'applique exactement à l'« initié » Adolf Hitler, « guide de la race aryenne pour le présent cycle ». [...]

Après la publication de ce livre (Asia Mysteriosa), il ne restait plus qu'à organiser la « secte » autour de la révélation oraculaire : ce qui fut fait.

Zam Bothiva devint le chef du groupe très fermé des Polaires, les douze articles des statuts véritables restèrent secrets « à cause de leur caractère ésotérique ». Pour être Polaire, il fallait être possesseur des « vibrations rouges », seules susceptibles d'établir la communication avec l'oracle du Tibet, c'est du moins ce que laissait croire le guide de la « Fraternité ».

On choisit également, ainsi le voulait l'oracle, un grand maître de l'ordre secret... Le premier à occuper ce poste fut un prélat de haut rang, camérier secret de Pie XI et Polaire de la première heure. Cet ecclésiastique peu orthodoxe eut une très belle carrière, puisqu'il finit à la Curie romaine. Ce que l'histoire officielle ne dit pas, c'est qu'il portait, sous l'habit rouge de cardinal, une croix gammée en sautoir.

Lui succéda un évêque de l'Église cathare et gnostique et enfin un prince cambodgien très versé dans la magie.

Ajoutons, pour en terminer, que Zam Bothiva, très porté vers le catharisme, explora le château de Montségur dans l'espoir secret d'y retrouver le Graal ; il était accompagné d'une dame affiliée à l'Église gnostique, descendante de l'albigeoise Esclarmonde de Foix. Le fondateur de la Fraternité des Polaires rencontra-t-il Otto Kahn, cet envoyé du sacré collège hitlérien », lors de son voyage dans le pays cathare ? Nous ne saurions l'affirmer, quoique la chose n'ait rien d'invraisemblable si l'on songe que Rahn était un ami de l'instituteur Gadal, spécialiste du catharisme ésotérique, et membre de la Rose+Croix (2), initiation dont se réclamaient les Polaires. Les Pyrénées et le château de Montségur auraient été dans ce cas un lieu de rencontres mystérieuses entre les diverses mailles du filet occulte qui se resserrait sur l'Europe sous le signe de la croix gammée. »

Jean-Michel Angebert


(1) "La « Rose + Croix d'or », pour être précis, affiliée à la Golden Dawn britannique", ajoute Jean-Michel Angebert.

Un maître de la Rose-Croix d'Or, Jan van Rijckenborgh (1896-1968), est l'auteur de Lumière sur le Tibet. Lumière sur le Tibet est un texte écrit par un iconoclaste qui n'hésite pas à démolir le mythe du Tibet, pays sacré de prétendus maîtres bienveillants et protecteurs de l'humanité des fables théosophistes. Jan van Rijckenborgh n'est pas un provocateur en mal de publicité. Il est crédité d'une étonnante faculté de clairvoyance, l'éclairage qu'il apporte sur le Tibet semble sincère. Toutefois, Rijckenborgh a recours à une phraséologie ésotérique qui déconcertera les personnes qui ne se sont pas familiarisées avec ce genre d'écrits. En réalité, Lumière sur le Tibet ne s'adresse pas à un large public, c'est un document interne, dactylographié et ronéocopié (le Ronéo est l'ancêtre de la photocopieuse).

Bouddhisme tibétain et nazisme, le cas Jean Marquès-Rivière :

mardi, février 17, 2009

Bouddhomania, islamophobie et Hollywood


L’islamophobie et la bouddhomania ont en commun Hollywood. Or le cinéma hollywoodien est un outil de propagande de Washington.

Les Etasuniens font preuve de beaucoup de bienveillance à l’égard du lamaïsme. Du cinéma aux milieux universitaires en passant par les librairies, le bouddhisme magique du Tibet rencontre partout le succès. Même le lieu de villégiature officiel du président des Etats-Unis, le Naval Support Facility Thurmont, plus connu sous le nom de Camp David, fut renommé Shangri-la par le président Roosevelt. Shangri-la est le nom tibétain de Shambhala.

Shambhala est au centre de l’ésotérisme politique des lamas. Après avoir exterminé les ennemis de la " Bonne Loi ", les armées de Shambhala instaureront un nouvel ordre mondial.

" Le Kalachakra tantra ", le texte sacré des lamaïstes, prophétise le triomphe de la dictature mondiale au terme d’une terrible guerre qui anéantira les Mleccha. Dans le " Tantra de Kalachakra ", la traductrice, Sofia Stril-Rever, écrit une note à propos de " Mleccha ", mot sanskrit qui désigne les barbares :

J. Newman, "The Outer Wheel of Time : Vajrayana Buddhist Cosmology in the Kalachakratantra", et après lui un certain nombre d’universitaires américains, ont assimilé les Mleccha à des Tajiks, des Musulmans d’Asie centrale. Cette identification ne va peut-être pas de soi. "La Lumière immaculée" situe en effet Makha, capitale des Mleccha, en Inde au sud du fleuve Sita, sans forcer donc l’assimilation, phonétiquement engageante, de Makha avec La Mecque.
( "La Lumière immaculée" est un commentaire du Tantra de Kalachakra.)

Les Mleccha, les ennemis du Dharma, sont bien "les habitants de La Mecque " d’après Victor et Victoria Trimondi :

Le Tantra du Kalachakra jure une guerre totale entre le monde islamique et le monde non-islamique lors de laquelle les disciples de Mohamed seront présentés comme les ennemis principaux des bouddhistes. Dans le texte original, la Mecque est décrite comme la résidence de " l’idole puissant et impitoyable des barbares ", " l’incarnation du démon " (Shri Kalachakra I. 154). Ainsi d’après l’adversaire principal du prochain roi du Shambhala, Rudra Chakrin "tourneur courroucé de la roue", nous apprenons qu’ils sont également nommés mleccha ce qui signifie "barbares" mais également "habitants de la Mecque". Un autre commentaire du Kalachakra appelle Rudra Chakrin le "meurtrier des Mlecchas.

Glorifié par l’usine à fantasmagories d’Hollywood, le lamaïsme, tout en assujettissant les spiritualistes les plus brillants qui pouvaient s’opposer au nouvel ordre mondial, met en place une hiérarchie d’initiés tantriques, des magiciens sans cœur et avides de pouvoir, tous reliés à Shambhala.

La guerre mondiale contre les Mleccha est une réalité en Afghanistan, Iraq, Palestine. Elle n’indigne pas l’opinion occidentale car depuis des décennies les films d’Hollywood répandent un racisme anti-arabe abject.

Pour la première fois, un documentaire canadien dénonce le racisme hollywoodien :

Ce documentaire totalement inédit passe à la loupe un des aspects les plus calomnieux de l’histoire du cinéma et que personne n’avait jamais osé contesté, depuis l’époque du muet jusqu’aux grandes productions hollywoodiennes d’aujourd’hui.

VOIR LE DOCUMENTAIRE

mardi, avril 11, 2023

L’engouement des pervers et des pédophiles pour le bouddhisme tibétain



Edward Conze, spécialiste reconnu du bouddhisme, écrit : 

"On ne s’attend pas, en fait, à ce que les adeptes d’une religion revendiquent comme une sorte de devoir sacré, par exemple, le commerce sexuel quotidien dans des endroits écartés avec des filles âgées de douze ans, de la caste candâla. 
Le Guhyasamâja-Tantra, l’une des plus anciennes, et aussi des sacrées, parmi les écritures du Tantra de Main-gauche, enseigne, semble-t-il, exactement tout le contraire de ce que soutenait l’ascétisme bouddhique." 





Les esclaves sexuelles des lamas

 
 
Par Gilles Van Grasdorff


Reting Rinpoché, le premier précepteur de l'actuel dalaï-lama, a eu le privilège suprême de raser le crâne du petit garçon de Taktser dans le temple du Jokhang à Lhassa et de lui attribuer son nom religieux. Le 22 février 1940, Tenzin Gyatso est ainsi devenu officiellement le quatorzième dalaï-lama.

Or Reting possédait la troisième structure économique du Tibet, gérée depuis ses appartements de l'avant-dernier étage du palais. En outre, d'aucuns lui attribuent des frasques nocturnes dans les bouges de Shol et une relation officielle avec une dame de Lhassa. Nous sommes alors dans les années 1940 et Reting use et abuse du « Traité sur la Passion » de Guendun Choephel (le Kama-sutra tibétain). Or sa liaison fuite. « Le Kama-sutra au Potala ! » dit-on, le scandale éclate. Et pour cause : la dame vit quasiment à demeure dans les appartements du régent. On s'en amuse beaucoup puisque à Lhassa des affiches, placardées tous les soirs sur les arbres, près du Jokhang et des autres temples de la capitale, se mirent à conter les galipettes de la dame et de son amant.

Sept ans plus tard, le 17 avril 1947, Reting fut arrêté, jugé et emprisonné dans les geôles du Potala. Il mourra trois semaines plus tard, le 8 mai, dans sa cellule, ses organes génitaux broyés.

Un cas isolé ? Pas exactement puisque, depuis, de nombreuses affaires ont défrayé la chronique. Notamment l'une concernant la communauté américaine du bouddhisme et l'un de ses maîtres les plus en vue, Osel Tenzin. Reconnu pour apprécier les pratiques du Traité de Choephel, et pour son appétit sexuel, le lama avait fini par contracter le Sida dans les années 1980.

À la même époque, un lama réincarné surnommé « la sagesse folle » par ses pairs et ses disciples, était connu pour son alcoolisme et ses excentricités sexuelles et financières. Par ailleurs, un article de Jack Kornfeld dans le « Yoga Journal » révèle, sous le titre de « Sex and Lives of the Gurus » que, sur cinquante maîtres bouddhistes, hindous et Jaïns, trente-quatre ont eu des rapports sexuels avec leurs disciples.

En 1994, un autre lama se voit accusé, lui, d'avoir, sur une période de plusieurs années, abusé de son statut de réincarnation et de guide spirituel pour imposer des relations sexuelles à des jeunes femmes disciples. De médiation en médiation, le guru tibétain aurait versé plusieurs millions de dollars à ses victimes...

Le 10 février 1999, le journal américain The lndependent annonce un autre scandale sexuel sous la plume de Paul Vallely : la philosophe écossaise June Campbell. traductrice officielle des lamas tibétains, affirme en effet avoir été « l'esclave sexuelle tantrique » de Kalou Rinpoché, un des lamas tibétains les plus vénérés au monde. On s'en doute, l'affaire fait grand bruit : « C'était, dit-elle, comme si j'avais accusé Sœur Teresa d'avoir joué dans des films porno. » Menacée de mort, l'Écossaise a attendu onze ans avant de parler de cette histoire. Ses accusations furent vivement démenties par les proches de celui qu'elle dénonce.

Une autre fois, c'est à Samye Ling Centre, en Écosse, que le scandale éclate. Dans un article du Sunday du 10 septembre 2000, Robert Mendick raconte qu'un moine adulte de Samye Ling a abusé d'une jeune fille de quatorze ans. Or Samye Ling est un lieu considéré comme le poumon de la culture tibétaine en Occident, où l'on accueille les artistes amis du dalaï-lama, tels Richard Gere ou David Bowie.

Le 10 juin 2009, j'ai demandé au dalaï-lama de bien vouloir répondre à quelques questions, notamment sur le fait que, depuis un certain temps, des articles de presse et des livres évoquent les dérapages de lamas de renom, accusés d'agressions sexuelles et de viols ou encore d'avoir des « esclaves sexuelles tantriques ». Une vingtaine de jours plus tard, le 4 juillet, Sa Sainteté le quatorzième dalaï-lama Tenzin Gyatso répondra, par l'intermédiaire de son secrétaire Chhime R. Chhoekyapa :


« Cher Monsieur Gilles Van Grasdorff,

Veuillez excuser notre retard à répondre à votre courrier électronique du 10 juin 2009, dans lequel vous demandiez des éclaircissements de la par de Sa Sainteté concernant le bouddhisme à certaines des questions soulevées dans votre lettre. Sa Sainteté a été très occupée ces dernières semaines, qui ont inclus de grands voyages. Nous n'avons donc pas été en mesure de répondre plus tôt. Nous espérons que vous comprendrez.

Dans le même temps, nous voudrions qu'il soit bien clair pour vous dès le départ que tout comportement non conventionnel n'est pas en accord avec les enseignements de Sa Sainteté et la pratique. Dans le bouddhisme tibétain aussi il y a des personnes qui s'égarent et si elles ne respectent pas leurs vœux, des mesures appropriées sont prises. Dans la mesure où nous en sommes conscients, ceux qui ne peuvent pas garder leurs vœux monastiques, etc. ... quittent le monastère... »


Ces histoires de sexe dans les lamaseries et les monastères occidentaux peuvent choquer nos esprits occidentaux redevenus pudibonds mais il est important de souligner que les lamas tibétains n'ont jamais cessé d'utiliser des « esclaves sexuelles » dans les rites tantriques, dont le Kalachakra. Et ce au nom d'une tradition de pratiques secrètes qui remonte au VIIIe siècle, et à ce temps lointain où Padmasambha introduisait le bouddhisme au Tibet. Le fondateur de l'école Nyingma avait lui-même cinq « esclaves sexuelles tantriques » parmi ses disciples. Dès lors, on peut dire qu'en 2009, rien n'a vraiment changé au pays des lamas tibétains et que certains — des brebis galeuses — s'égarent. Si ce n'est que des femmes comme June Campbell et des chercheurs comme Victor et Victoria Trimondi osent briser la loi du silence imposée par les propagateurs du Tantra du Kalachakra.


Gilles Van Grasdorff, « L'histoire secrète des dalaï-lamas ». PDF gratuit ICI.


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BONUS

Les USA ont toujours fait preuve de beaucoup de bienveillance à l’égard du bouddhisme tibétain. Du cinéma au milieu universitaire en passant par l'édition, le bouddhisme magique du Tibet a rencontré partout le succès. Même le lieu de villégiature officiel du président des Etats-Unis, le Naval Support Facility Thurmont, plus connu sous le nom de Camp David, fut renommé Shangri-la par le président Roosevelt. Shangri-la est le nom tibétain de Shambhala.

Les autorités de Shambhala, comme les généraux étasuniens, ont pour objectif l'instauration d'un nouvel ordre mondial après avoir exterminé les ennemis de la "Bonne Loi", mais la Russie et la Chine ne sont pas des proies faciles...


mercredi, mars 29, 2017

Les nuits secrètes des pagodes et des gompas

Sodomie, flagellation, zoophilie, sadisme...




Les sculptures des pagodes de la vallée de Katmandou obsèdent-elles les gourous lamaïstes ?


« Des couples, voire des trios s'enlacent amoureusement dans les positions les plus invraisemblables. Ils copulent de face, de dos, même de profil : un assistant parfois encourage les amants de ses caresses ou même s'associe à leurs jeux par sodomie, fellation ou même flagellation.

Là une jeune fille se laisse couvrir amoureusement par un cheval, une autre copule avec un chien, ailleurs une femme les jambes écartées, relevées jusqu'aux épaules, exhibe avec impudeur sa vulve que ses mains ouvrent largement.

Deux femmes sont assises à côté d'un homme, l'une le nourrit, l'autre le masturbe, plusieurs personnages s'unissent dans des positions complexes, un homme avec plusieurs femmes ou des hommes avec une seule femme, des groupes se livrent à des pratiques d'un sadisme exacerbé, un religieux à chignon et longue barbe s'apprête à pratiquer le coït avec une jeune fille. »

"Tantra, théologie de l'amour et de la liberté" est 
l’œuvre de deux passionnés des secrets sulfureux du bouddhisme, Eric Chazot et François Guenet. 

En 2015, Eric Chazot a fait connaître les pratiques secrètes du "Tantra de Chandamahârosana", le livre de chevet des bouddhistes adeptes des perversions « dharmiques ».


Dans le "Chandamaharosana tantra", « l’amant avale avec une avidité joyeuse le liquide qui suinte du vagin et de l’anus de l’amante et goûte sans nausée ses excréments, son mucus nasal et les restes de nourriture qu’elle a vomi sur le plancher. Le spectre complet des déviances sexuelles est présent, même si c’est sous la forme du rite. » (www.trimondi)



Ceux qui ne reconnaissent aucun suzerain

Les simples contrôles routiers sans aucun motif de suspicion sont-ils une atteinte à la vie privée et au droit de circuler librement, voire ...